15 août 2009
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Toi, douce pluie dans la nuit
Tel un manteau de fraîcheur,
Ruisselle, coule sans bruit
Au milieu d'un rêve sans douceur.
Le vent t’emporte tel la plume
Goutte à goutte apaisant,
Clapotant le sol au clair de lune
Repose mon corps gisant.
Tel un manteau de fraîcheur,
Ruisselle, coule sans bruit
Au milieu d'un rêve sans douceur.
Le vent t’emporte tel la plume
Goutte à goutte apaisant,
Clapotant le sol au clair de lune
Repose mon corps gisant.
Je rêvais d'un amour impossible
Aux étranges caresses impudiques,
En un méli-mélo indicible
Quand l'orage s'en mêla, ludique.
Je ne savais plus du sommeil
De la nature en émoi au dehors,
De l'amour, du rêve ou de l'éveil
Quel était ce sanglot agitant mon corps.
Souvenir de cette pluie sans âge
Qui s'offre et s'abandonne,
Du souvenir concret d'un visage
Comme l'eau qui, à la terre, se donne.
Pluie ou souvenirs, revient encore
Retenir l'attrait de ma mémoire,
Lequel des deux a le mieux su être le plus fort
Entrer subrepticement dans mon histoire ?
Pluie du matin coule encore
Mouillant parfois le bleu des yeux,
Souvenirs furtifs d'une main aux aurores
Souvenirs lointains, éclairs heureux.
Signé: Moâ.
Mouillant parfois le bleu des yeux,
Souvenirs furtifs d'une main aux aurores
Souvenirs lointains, éclairs heureux.
Signé: Moâ.