27 août 2009
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07:00
L’eau ne vint pas des cieux,
Tout entier, mon être se mit à pleuvoir
Larmes embuant mes yeux,
Chagrin où se consumait mon désespoir.
Pourquoi n’as tu pas entendu mes cris,
Ces flammes m’ont refroidi le coeur
Le feu a brûlé le désir de ma vie,
Les jours dans la rue ont manqué de lueur.
A Mille pleurs j’ai survécu,
A l’attente de ce bonjour du matin
Tant de nuits je t’ai revu,
Souriant, me prenant par la main.
Puis je n’ai plus reconnu ton visage,
Sous les traces du temps
Il me semblait un mirage,
Dans le désert de mon cœur saignant.
Je ne voyais plus ce regard de fer,
Dont je quémandais la bénédiction
Toi, fier et qui était mon père,
Celui que tu avais en notre maison de pierres.
Attendant que le temps passe,
Ne voyant plus tes yeux verts
Le temps n’a pas effacé ta grâce,
D'un souvenir lointain fut-il éphémère.
D’amour, je veux que tu comprennes,
Dix ans c’est jeune, pour te dire une dernière fois je t’aime
En me quittant, tu m’as fait de la peine,
J’entends encore le fossoyeur et sa pelle.
Photos jaunies par le temps,
Souvenirs estompés d’une courte vie
Que reste-t-il de depuis si longtemps ?
Te dire papa, en moi encore tu vis…
Signé: Moa
Illustration Natty le pinceau et la plum
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25 août 2009
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19:50
Beauté du regard qui s'ennuie,
L'ombre souffle ses bougies.
La vie suit son destin,
Vivre encore, vivre demain.
Femme des nuits brûlantes
Yeux aux reflets de lune
Toi, étoile incandescente
Souvenir qui me tourmente.
Qui s'en va, qui s'en vient,
Rêves anciens...
Illusions nacrées,
De saveurs si ancrées.
Que de fois le silence nocturne,
Prêta son calme à mes songes divers.
Que de fois ma lampe taciturne,
M'a vu rêver, lire, tracer des vers.
J'ai levé les yeux vers le ciel,
Et j'ai vu mourir une étoile.
Je sais bien qu'une autre naîtra,
Mais pas aussi belle que celle-là.
Viens-tu dévoiler l'avenir
Au coeur éprouvé qui t'implore ?
Rayon divin, es-tu l'aurore,
Du jour qui ne doit pas finir ?
Dis-moi comment vivre encore,
Sans ton sourire à l'horizon de ton corps.
Ce soir sur mon île aux parfums de toujours,
Je te dis je t'aime amour...
Moâ
Illustration Angelina le pinceau et la plume.
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24 août 2009
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06:38
Quelque fois si seules…
Il arrive qu'elles le veulent.
Oh ! quelles ravissantes choses,
Dans leurs divines nudités,
Avec les strophes de leurs poses,
Chantant cet hymne de beauté!
Je n'en connais pas de faciles,
Parfois même de fragiles,
Il en est même de graciles,
Las, plus fortes que l'argile.
Comme les flots baisant le sable,
Sous la lune aux tremblants rayons,
Leur grâce intarissable,
Se meut en molles ondulations.
Mais bientôt, lassent d'art antique,
De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique,
Elles groupent leurs charmes nus.
Instants de voluptés et plénitudes,
Que celles à aimer,
Abandon et gratitude,
Du plaisir offert, encorer s'abreuver.
Oh femme, dont un regard m'emeut,
Ouvre tes bras, fermons les yeux...
Moâ.
Illustration Natty le pinceau et la plume.
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21 août 2009
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Sournoise et tapie dans l'ombre
Source de blessures et meurtrissures
Telle est cette bête immonde
Qui toujours hélas perdure.
Elle se met à frapper
Oui, c'est elle la haine
Devant laquelle on est désarmé
Violence qui donne des ailes.
Figé, apeuré, terrorisé, blessé(e)
Tu la reçois meurtri(e)
Les mains menottées, ensanglantées
Vite, s'accrocher encore à la vie.
Laissez la s’envoler
Celle qui marque d'un fer
Fait front, évite de la propager
Elle, qui fait vivre un enfer.
Relève la tête, toi à genoux
Contre elle, ne plus se soumettre
Ne plie plus sous les coups
Ne la laisse pas se repaître.
Dans cet univers de violence
Aux relents nauséabonds
Oppose ton courage à tous vents
Sois toi, résiste et combat avec raison.
Victimes ou bourreaux
Dans cette humanité en abîme
Derrière ou devant les barreaux
Toujours des êtres de chairs, victimes...
Signé: Moa
Illustration Helena, le pinceau et la plume.
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19 août 2009
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15:55
Dors mon petit ange,
Laisse la nuit t'envelopper,
Qu'elle glisse sur toi son ruban
De rêves ancrés et dorés.
Tendre, ce geste doucereux
Vois ce regard émerveillé
Ces bras tendus affectueux
Vers toi, petit ange aimé.
Qu'elle berce ton coeur
Et puisse t'apaiser
Déjà affaiblie par tes peurs
Celle qui t'a enfanté.
Insousciant, délivré de tous soucis
Dans ton ame et dans ton coeur
Avant un jour, devoir affronter la vie
Combattre, bannir haine et rancoeur.
Dors petit ange,
Laisse demain dans ses vapeurs,
Ne permets pas qu'il dérange
Cette belle âme, toi ma douceur...
Moâ.
Illustration Angelina le pinceau et la plume
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18 août 2009
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09:40
Un sourire ne coûte rien
Lui qui fait tant de bien
Il enrichit celui qui le reçoit
Sans appauvrir celui qui le donne.
S'il ne dure qu'un instant
Son souvenir est si réconfortant
Nul n'est assez riche pour pouvoir s'en passer
Ni trop pauvre pour ne pas le donner.
Il crée le bonheur à la volée,
Il est le signe sensible de l'amitié
Un sourire donne du repos à l'être fatigué
Rend du courage au plus découragé.
Si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui rien de vous donne
Sans sourire que vous guettiez des yeux
Donnez lui le vôtre, soyez généreux.
Ce rai de lumière au travers d'un visage
Qui réchauffe son prochain, rayonnant
Sourire du coeur, sourire de l'âme
Prémices d'heureux présages, apaisant.
Nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner
Plutôt que s'en affliger
Lui apprendre à sourire, c'est déjà aimer !
Ilustration Eden le pinceau et la plume.
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17 août 2009
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16:00
Si je pouvais caresser les jours heureux de ta vie,
Chaque jour être ton ange gardien,
Si je pouvais posséder ton âme par la magie,
Me réveiller dans tes bras chaque matin.
Si, si, si ...
Si j'avais une baguette magique, je ferais en sorte que demain,
L'amour soit mon refrain,
Si j'avais une baguette magique, il n'y aurait plus la faim,
Règnerait la paix enfin.
Si, si, si ...
Si demain je me réveillais ange,
Jailliraient joie et lumière,
Si demain j'étais ange, bannirais monde délétère
Les mots seraient louanges.
Si, si, si...
Si j'avais une baguette magique, je ferais que demain,
L'amour soit une source,
Si j'avais cette baguette magique, mettrai une âme douce,
Que naisse un monde plus humain.
Si, si, si...
Moâ.
Illustration Elena le pinceau et la plume.
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15 août 2009
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09:26
Toi, douce pluie dans la nuit
Tel un manteau de fraîcheur,
Ruisselle, coule sans bruit
Au milieu d'un rêve sans douceur.
Le vent t’emporte tel la plume
Goutte à goutte apaisant,
Clapotant le sol au clair de lune
Repose mon corps gisant.
Je rêvais d'un amour impossible
Aux étranges caresses impudiques,
En un méli-mélo indicible
Quand l'orage s'en mêla, ludique.
Je ne savais plus du sommeil
De la nature en émoi au dehors,
De l'amour, du rêve ou de l'éveil
Quel était ce sanglot agitant mon corps.
Souvenir de cette pluie sans âge
Qui s'offre et s'abandonne,
Du souvenir concret d'un visage
Comme l'eau qui, à la terre, se donne.
Pluie ou souvenirs, revient encore
Retenir l'attrait de ma mémoire,
Lequel des deux a le mieux su être le plus fort
Entrer subrepticement dans mon histoire ?
Pluie du matin coule encore
Mouillant parfois le bleu des yeux,
Souvenirs furtifs d'une main aux aurores
Souvenirs lointains, éclairs heureux.
Signé: Moâ.
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13 août 2009
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10:00
C'est un bouton de rose
Fragile et parfumé
Que de toucher on n'ose,
De peur de l'abîmer.
Une chevelure d'ange
Un vêtement se mettant à flotter
Fragile et sans défense
On se met à aimer.
Doux parfum de femme
Là on ferme les yeux
Séduit, sous le charme
On devient amoureux.
Cette voix qui vous pénètre,
Emplie d'infinie tendresse
Chaque instant se répète
Nous poussant à l'hardiesse.
Que partage l'âme soeur
Ces plaisirs de la vie
A l'unissons des coeurs
Souhaités infinis.
Aimer, quelle douce poésie
L'écrire sur un parchemin
Amours... pour rester en vie
Vivre, espèrer encore demain...
Signé: Moa
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12 août 2009
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10:50
Nous parlions, j'entendais sa voix,
Parfois nous faisant face
Cheminant dans ce sous bois,
Tu allais pleine de grâce.
J'admirais ta petite main
Semblable à quelque serre vague,
Et tes jolis doigts de gamin
Si chics qu'ils se passent de bague.
Des yeux splendidement ouverts
Dans leur majesté coutumière,
Etaient-ils bleus ? Etaient-ils verts ?
Ils m'aveuglaient de ta lumière.
Tu parlais d'un ton triomphant
Prenant aux feintes mignardises,
De tes lèvres d'amour enfant
Les coeurs, comme des friandises.
Gourmand je fus
T'enlaçant et prenant tes lèvres,
Fermant les yeux, tu me reçus
T'offrant comme dans un rêve.
Quelle était belle cette clairière
Qu'il sentait bon ce parfum de jasmin,
Majesté de l'endroit, éclat de lumière
Amours lointaines... je me souviens…
Signé: Moâ
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